Si, sur votre chemin, vous croisez un mec avec la tête dans un mur ou une fille allongée sur un panneau publicitaire, ne paniquez pas, n'appelez pas les pompiers. Il s'agit probablement simplement d'une installation sauvage de Glazed Paradise. Avec rien d'autre que du ruban adhésif, de plastique et pas mal de savoir-faire, Mark Jenkins et Sandra Fernandez fabriquent des mannequins qu'ils disposent ensuite dans la ville, et particulièrement aux endroits les plus étonnants, créant la stupéfaction des passants.
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Cela fait maintenant neuf ans que les deux compères imaginent ces dérangeantes figures. Leur travail est, de fait, entre le street-art, l'installation et la performance. « Nous aimons manipuler la réalité. C'est pour cela qu'on travaille tout avec des humains ou des animaux pour commencer, ce n'est qu'ensuite qu'on diverge un peu. »
Le nom Glazed Paradise vient d'un culte chinois, Falun Gong. « Mark l'a presque rejoint à un moment. Mais il a préféré créer son propre mouvement. Glazed Paradise est un des trois paradis mentionné dans les écrits du gourou. Les habitants du Glazed Paradise ont des corps sains et purs. Le nom est assez cool aussi. Ça me fait penser à un donut brillant parsemé de sprinkles rempli d'une confiture magique et de poussière de fée. » (Ok).
Le mois passé, le duo exposait ses travaux au POW! WOW! Hawaii, un festival mélangeant street-art aux cultures et à l'artisanat local. On est particulièrement déçu de ne pas y être allé.On vous conseille d'aller faire un tour sur le compte Instagram de Glazed Paradise.
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