Les 28 tendances que vous aimeriez oublier

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Les 28 tendances que vous aimeriez oublier

Que celui qui n'a jamais porté un sarouel nous jette la première pierre.

Les jupes sur les pantalons
Et non, ce n’est pas une blague. Les cours de récré du collège en débordaient. Mais pourquoi ? Pour se rebeller contre la minijupe de nos mères ? Pour les jours de printemps un peu frileux où on ne savait pas quoi choisir ? Le meilleur c’était quand même le ton sur ton… Jupe en jean sur jean. On l’a toutes fait, rassurez-vous. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir aujourd’hui car personne ne s’essaie plus à ce genre de superpositions hasardeuses.

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Les ceintures à strass
Jenifer l’a fait. Les filles d’Atomic Kitten aussi. On peut même dire que c’est devenu leur marque de fabrique. Pratique, en toutes circonstances, elle ne servait à rien sinon à illuminer leurs pantalons trompettes blancs de quelques paillettes. Elle a disparu. On est contentes.

Le mascara pour cheveux
L’accessoire phare de nos boums de fin d’année. De toutes les couleurs (et pas des plus sobres), le mascara pour cheveux, c’était un peu la phase avant le Color Pulse. On utilisait le mascara entier pour colorer de bleu canard une mèche de cheveux. Et c’était souvent un bel échec — sauf pour les blondes platine.

Les Skechers
Les chaussures qu’on devait ABSOLUMENT porter si on voulait vraiment être dans le coup et faire semblant de jouer au cain-ri alors qu’on habitait en Sambre et Meuse. Les Skechers ont eu leur moment de gloire grâce à ses deux ambassadrices : Britney et Christina.

Les marques trop cool des rappeurs trop cool
Aujourd’hui, on a A$AP Rocky qui félicite Raf Simons après son défilé et Kanye West qui crée des vêtements à 6000$ pièce. Mais avant, on avait G-Unit, le label éponyme de 50 cents, Marc Ecko (oui, de la marque Eckō et non, on ne s’étendra pas sur le sujet) et le Rocawear de Jay-Z. Même si les rappeurs continuent de vendre des chaussures, aucune de leur marques n’égalera jamais la force du petit rhinocéros Eckō qui réunissait des milliers d’adeptes sur la place Saint opportune.

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Les casquettes Von Dutch
On en a fait des centaines de milliers d’imitations. Mais rien ne vaut l’original, designé par Christian Audigier. Au début des 2000, la casquette Von Dutch était partout : sur les têtes de Paris Hilton, de Nicole Richie, ou encore celle de Lindsay Lohan — et même sur la boule à zéro de Britney Spears. C’est ce qui a rendu Audigier millionnaire avant qu’il ne quitte la marque en 2004. La photo est cadeau.

La visière
Portée relevée ou baissée par vos caissiers du supermarché dans les années 1980, puis par vos rappeurs préférés dans les années 1990, nous sommes encore dans l’incapacité de vous expliquer cet engouement bizarre autour de la visière. La seule chose qu’on peut dire, c’est qu’à moins de vous rendre à votre cours de tennis, vous avez toutes les chances de commettre un parfait anachronisme en vous baladant avec aujourd’hui.

Les baskets façon néon ou façon guirlande
… Avec lumière qui clignote. Le must-have du début 1990 tout droit venu de LA. Lights. Si on était à court, il y avait encore la possibilité de se procurer la version CICA de Clarks et de marcher vite pour éviter les regards trop appuyés. Apparemment, on peut encore trouver quelques irréductibles marques qui proposent leurs services pour éclairer vos paires de baskets préférées. No comment.

Le top à une bretelle
Si si. Celui qu’on attachait autour du cou. Plus personne ne devrait aujourd’hui partir à la recherche d’un top à une bretelle. À moins que vous ne soyez une mannequin svelte et mince et très, très grande. Ou une vendeuse de chez American Apparel. Ou les deux. Au mieux.

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Les bérets Kangol
En vrai, les paroles de Run DMC auraient vraiment du être ”it’s tricky to rock a Kangol hat”. Vraiment tricky. Le groupe de hip-hop était un des pionniers du béret à tête de kangourou. Et si les bobs vivent une certaine renaissance ces derniers temps, personne n’a plus osé porter un Kangol depuis la mort d’un âge d’or — celui du hip-hop new-yorkais des années 1980. C’est regrettable, en un sens.

Le bandana
Le bandana — adopté par Aaliyah, Ja Rule et Hannah des S Club Seven — n’a pas duré, à notre plus grand regret. À part dans nos anciens cartons, entre les santiags et les bottes à franges où il se terre, à l’ombre des regards et loin de tout.

Les bracelets slap
La beauté du bracelet slap tenait en ceci : il était peu risqué mais hyper rentable. Tellement que Dior en a réalisé une version néon. Et il nous a permis de taper sur les poignets de ceux qu’on n’aimait pas trop à l’école primaire (votre amoureux qui vous avait largué se souviendra peut-être toute sa vie de l’infâme bracelet slap). On leur doit aussi de nous avoir occupés pendant les heures interminables de physique-chimie au collège.

Les sweatshirts Coogi
Les paroles ”Every Cutie with a booty bought a Coogi” ont été immortalisées par Notorious B.IG dans Hypnotize. Mais la légende du rap portait le sweatshirt aux mille couleurs depuis longtemps déjà, le hissant au rang des hits nineties.

Les montres Baby-G
Dans les années 1990, la montre Baby G était le cadeau idéal pour un anniversaire, une bar mitzavh, Noël et pour fêter son premier stage en entreprise. Produites par Casio, (cette marque qui fabriquait également vos calculatrices de Terminale) elles permettaient à ceux et celles qui ne pouvaient pas se payer une montre d’adulte de pouvoir (quand même) se mettre un truc qui lit l’heure autour du poignet. Et comme la plupart d’entre nous ne peuvent TOUJOURS PAS se payer de Rolex : longue vie aux Baby-G !!

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Les survêts peau-de-pêche
Le survêt peau-de-pêche se décline en mille et une couleurs : rouge, violet, vert ou rose pale, etc. Ses plus grandes adeptes ont grâce à lui pu transformer leurs placards en arcs-en-ciel ou en saladiers à bonbons, à vous de voir. Un point supplémentaire était accordé à celles qui le customisaient de leurs noms, écrits en strass sur la poitrine. Trop-la-classe-quoi.

Ponchos
Si on devait retenir une seule et unique leçon de la série Uggly Betty, c’est qu’il est interdit de porter un poncho. Alors oui, vous me direz que c’était pratique pour trainer assis en tailleur aux abords du lycée avec Pascal, qui adorait sortir son ukulélé dès que l’occasion se présentait, et chanter, en ronde, les Ogres de Barback. Sauf que tout ça, c’est fini, et que le monde ENTIER est passé à autre chose.

L’ère indé de Pete Doherty
Qui peut oublier les balades nocturnes de Pete et Kate (et les T-shirts qui allaient avec) ? Personne. Voilà. Doherty, plus on top que jamais, masculinisait le skinny, arborait le blazer, sublimait le borsalino et les vestes d’officier. Kate et Pete étaient les Kurt et Courtney 2.0., le couple de notre adolescence. La débauche à l’état pur. La quintessence du cool quoi.

Les santiags
Pourquoi trouve-t-on encore des santiags dans les vitrines de friperies ? Parce qu’elles n’ont pas bougé d’un centimètre en 15 ans et qu’il vaut mieux les voir figées en étalage d’un magasin vintage qu’à nos pieds. À moins qu’une envie indomptable vous prenne de vous mettre au rodéo, quel est l’intérêt d’en porter ? Et puis une bonne paire de Nike, c’est quand même bien plus confortable, non ?

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Les boas
Il est impossible de porter un boa à moins que votre très bonne (ou mauvaise) amie vous l’impose pour son enterrement de vie de jeune-fille. Là, ok. Un de nos plus beaux souvenirs reste celui de Naomie Campbell s’engageant sur le podium d’un défilé de Vivienne Westwood avec assurance, munie d’un boa et de HLM en guise de plateformes. Une parade qui s’est terminée par une jolie chute. De quoi vous assurer qu’un boa est TOUJOURS une mauvaise idée.

Les mitaines
Michael Jackson, Karl Lagerfeld et Madonna en ont fait un truc à la mode — une belle prouesse en somme. Nous, de notre côté, on comprend toujours pas. Voilà c’est à peu près tout. Ah si, pour ceux qui nous sortiraient l’excuse de l’écran tactile, on vous répondra gentiment que Siri a été créé (entre autres) pour ça.

Le sarouel hip-hop
Une simple recherche sur YouTube peut parfois vous donner accès à un passé enfoui et pourtant si délectable. Tapez “Ryan Gosling, kid, dance recital,” et vous trouverez une vidéo d’un des acteurs les plus sexy du moment à l’âge de 12 ans, se donner à de grands battements de jambes, vêtu d’un sarouel lamé très funky. Un pantalon surnommé “hammer pants” en hommage à MC Hammer qui en avait fait son accessoire favori. Retenez avant tout que le sarouel hip-hop fait partie des meilleures tendances du 21ème siècle.

Les épaulettes
Le fléau de la décennie 80, portées en total-excès pour une silhouette très (très) carrée. Petit élément que l’on retrouve également dans les uniformes d’internats ou d’écoles privées. Cristophe Decarnin a même tenté de les faire renaitre de leurs cendres avec ses fameuses vestes à épaulettes qui foulaient les podiums de son temps chez Balmain.

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Les tatouages temporaires
Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi nous pensions que se coller un Pokémon qui promettait de s’écailler au bout de quelques minutes sur la peau, était une affaire de cool. Vraiment.

Les barrettes papillons
Après s’être coloré, frisé, lissé, crêpé et tressé les cheveux, la touche finale consistait en un clip papillon coincé entre deux mèches. Et parce que Buffy l’arborait en toute circonstance, on se devait bien de le faire aussi.

Les Saddle-Bag Dior
Ces petits sacs inspirés des selles d’équitation étaient si étranges qu’ils en deviendraient presque cools. Premier it-bag de tous les temps, le Saddle-Bag Dior était un véritable symbole de coolitude. Il nous a malheureusement quitté depuis, mais admettons-le, en le regardant aujourd’hui le Saddle Bag oscille encore entre cool et mauvais goût si bien que l’on est toujours incapable de dire s’il est immonde ou juste merveilleux.

Les T-shirts Hypercolors
L’élément vestimentaire des eighties qui se rapproche le plus de la magie, soit un T-shirt qui changeait de couleur dès qu’on le touchait. Les pigments s’activaient sous la chaleur de nos paumes de main. Un truc incroyable pour les générations passées mais qui risque de faire un sacré bide aujourd’hui étant donné qu’un Uber Luxe se commande désormais du bout de l’index. Mais sachez, vous enfants des naughties, que le T-shirt Hypercolor prenait des airs de révolution technologique lorsqu’il est arrivé sur le marché.

Naf Naf
Une marque qui a connu son âge d’or dans les années 1980 et 1990 auprès de jeunes ados qui économisaient tous leurs samedis de plonge pour se payer une doudoune et un survêt Naf Naf (ou une contrefaçon).

Le sac-à-dos gonflable
Cette relique des décennies précédentes est devenue une denrée rare. Le plus chanceux en trouvera peu être un planqué dans les invendus d’un magasin de mangas. Ce n’est pas faute d’essayer : eBay et une poignée de Tumblr nostalgiques réclament leur grand retour depuis quelque temps maintenant. De notre côté, on songe à lancer une pétition. Des signataires ?

Pour plus de Vice, c’est par ici.