Mario Beauregard | La Presse canadienne
Éric Salvail s’est présenté mardi dans un poste de police de la Ville de Montréal pour rencontrer les enquêteurs, et a été relâché avec promesse de comparaître. Un mandat d’arrestation lancé par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) l’accuse de harcèlement, de séquestration et d’agression sexuelle. Les faits se seraient déroulés en 1993.Après les témoignages l’accusant d’inconduites sexuelles rapportés en octobre 2017 dans La Presse , Éric Salvail avait vendu son entreprise et vivait dans son condo à Pompano en Floride.Le monde culturel n’avait pas été surpris par les accusations. D’après les témoignages d’anciens employés, il était apparemment commun pour Salvail d’exhiber son pénis devant eux.
Sur le mandat d’arrestation, la victime reste anonyme, identifiée seulement par les initiales D.D. On peut lire qu’Éric Salvail a « agi à l’égard de D.D. dans l’intention de le harceler ou sans se soucier qu’il se sente harcelé [ …] ayant pour effet de lui faire raisonnablement craindre pour sa sécurité ». Il est écrit qu’il l’a également « séquestré, emprisonné ou saisi de force » et « agressé sexuellement ».
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Selon Le Journal de Montréal, Éric Salvail risquerait jusqu’à 10 ans de prison s’il était reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.Sa date de comparution est fixée au 15 février prochain au Palais de Justice de Montréal.Pour plus d'articles comme celui-ci, inscrivez-vous à notre infolettre.