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Culture

Cette installation de József Tasnádi s'inspire d'un triple meurtre commis en 2001

Le contraste entre la violence du massacre et le calme qui émane de l'oeuvre est dérangeant.
Images by Gábor Szőllösi Szánthó courtesy Horizont Gallery

En 2010, l’état du Texas exécutait un homme de 29 ans nommé Michael James Perry pour le meurtre de Sandra Stotler, son fils adoptif Adam Stotler et un pote de se dernier, Jeremy Richardson, qui était simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Cette histoire se passe en 2001. Le motif de ce massacre est ridiculement effrayant puisqu’il avait pour seul but de voler une voiture, une Camaro rouge (si vous n’y connaissez rien en voiture, c’est une sorte de voiture de sport).

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L’artiste hongrois József Tasnádi s’est inspiré de ce fait divers dans nombres de ses oeuvres — ce crime est aussi au coeur du documentaire Into the Abyss de Werner Herzog. Avec Joyride, le meurtre Sandra Stotler est une nouvelle fois le point de départ d’une installation de Tasnádi.

Pour des raisons assez difficiles à comprendre, Perry a, lors de son larcin, du subtiliser une seconde voiture, une Isuzu Rodeo blanche (si vous n’y connaissez rien en voiture, c’est un énorme veau). Ce n'est pas ce modèle mais une Nissan Bluebird qui trône actuellement au coeur de l’installation de Tasnádi, un imposant cerisier s’échappant par le toit. L’arbre a pour but de symboliser la sérénité du tueur au volant une fois le fait accompli. Il est assez frappant de juxtaposer la violence et l’horreur du meurtre à la paisible ambiance que créée l’installation.

Joyride est actuellement exposé à la Horizont Gallery de Budapest, et ce , jusqu’au 17 février.