[NSFW] Des corps moites, suants, collants, puants et terriblement vivants

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Photographie

[NSFW] Des corps moites, suants, collants, puants et terriblement vivants

Avec « Grass, Peonie, Bum », Maisie Cousins célèbre les corps et la nature dans ce qu'ils ont de plus viscéral.

Des traces de rouges à lèvres, de l'herbe fraichement coupée, de la végétation détrempée par la rosée ou par du lubrifiant, des mains sur des corps, sur du vivant. Du moite partout. Voilà ce qu'on trouve dans les photographies de Maisie Cousin. Sa première exposition, « Grass, Peonie, Bum », qui se tient à la galerie T J Boluting de Londres est le résultat d'années de travail et de recherche sur des thèmes très primaires : la nature, la femme, la sexualité. À cette simplicité s'ajoute cependant la complexité des compositions. Des gros plans presque voyeurs qui obligent le public à prendre part à l'action. Une volonté d'interaction qu'on retrouve dans l'installation plurisensorielle, réalisée en collaboration avec Azzi Glasser et présentée à l'occasion.

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« C'est très intéressant de pouvoir, le temps d'une exposition, rompre la monotonie liée au fait de montrer son travail en ligne », nous explique Maisie en cherchant à nous expliquer que malgré l'esthétique très « Tumblr » de ses créations, elle cherche désormais à les faire vivre en les présentant physiquement au spectateur. « Je ne veux pas présenter quelque chose de simplement visuel, il faut que ce soit une expérience plurisensorielle. C'est pour ça que, très vite, j'ai imaginé cette exposition avec des parfums et que j'ai travaillé avec Azzi Glasser. J'ai aussi tenu à ce que le sol d'une des salles soit un miroir doré. » Projeter le visiteur dans un univers immersif rend la découverte des clichés de Maisie encore plus viscérale.

Afin de continuer une longue tradition d'œuvres florales pour le moins explicite, certaines de ses photos ont des titres imagés. Ainsi, on tombe au fil de la visite face à des Bumhole et des Big Dick. Pourtant, sans jamais être prude, les clichés de la jeune anglaise de 26 ans ne font que suggérer la sexualité. Ici les corps sont vrais, mêlés puis emmêlés à la nature, à d'autres corps, à d'autres formes de vie. Très vite, on est enivré, mais on préfère se dire que c'est le parfum.

Vous trouverez là tout ce qu'il faut savoir sur l'exposition « Grass, Peonie, Bum ». Pour découvrir, en ligne cette fois les travaux de Maisie Cousins, ça se passe là.